L’ouvrage "Chemins du bleu en Europe" est maintenant disponible en 5 langues Voir l’article qui présente cet ouvrage
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L’histoire du bleu comme fait culturel et social européen avait permis d’élaborer un premier champ de recherche dans le cadre du projet européen Grundtvig Les langages du Bleu en Europe, conduit par l’association Paysage et patrimoine sans frontière à Saint-Germain-en-Laye. Ce projet, qui s’est conclu en 2011 avec des résultats excellents, unissait la France à trois partenaires issus de l’Union européenne : la ville de Ravenna en Italie, l’Inspection scolaire de Bacau en Roumanie, le Centre culturel Beliaev de Faro au Portugal.
Le partenariat Erasmus+ Les chemins du bleu en Europe, élargi à huit partenaires, poursuit cette recherche en s’ouvrant à de nouvelles questions posées par l’élaboration de parcours, de ponts, de routes et chemins, physiques et virtuels, entre leurs territoires et leurs cultures.
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Ravenna et les voies d’eau dans les terres du Pô
Les caps, ports et escales à l’époque romaine et au Moyen-Âge
Depuis l’Antiquité, comme le démontrent les fouilles archéologiques et les sources écrites, le Pô représente l’axe dominant du système des communications fluviales de l’Italie du Nord, grâce à l’intermédiaire du port de Ravenna, actif à l’époque romaine dès les temps de la République.
Les chemins du bleu en Andalousie partent de Maracena –Granada où les plats bleus incarnent les traditions des trois cultures séfarade, chrétienne, musulmane.
C’est un voyage à travers les traditions culinaires, musicales, littéraires, poétiques depuis les temps les plus reculés jusqu’à aujourd’hui.
San Quirico est un enfant de la route. Le village est placé le long de la via Francigena, l’ancienne voie de communication entre le nord de l’Europe et Rome, capitale de la chrétienté. C’est pour cela que San Quirico, contrairement aux autres bourgs médiévaux, s’est développé à travers les âges avec un dynamisme qui ne peut être expliqué qu’avec la présence de cette importante route.
Pour les élèves et les formateurs de l’Agrupamento de Escolas João de Deus, l’itinéraire de la couleur bleue commence dans l’Algarve, où la mer se mire dans les nuances bleues cobalt de ses manteaux de céramique qui recouvrent les murs des chapelles latérales de la cathédrale de Faro , les murs et la voûte de l’ église de S. Francisco, les panneaux de l’église São Lourenço d’ Almancil et les peintures d’art urbain de Lagos.
Pour l’association Paysage et patrimoine sans frontière, la route du bleu commence à Saint-Germain-en-Laye, dont les couleurs aux lys d’or sur fond d’azur rappellent qu’elle fut une ville royale, et où le bleu s’illustre dans de nombreuses places, qu’il s’agisse des collections de l’Apothicairerie royale ou de la chapelle et des peintures nabies du musée Maurice Denis, pour ne citer que ces bleus.