accueil site > Paysage et patrimoine > 01. Fiches pédagogiques > 09. Adultes > Cinéma d’animation : au jardin 2
PROJET
Réaliser un film d’animation. S’initier à la culture et à la pratique artistique du cinéma.
OBJECTIFS
Se construire une culture musicale et cinématographique.
Imaginer, produire du texte.
COMPÉTENCES
Fabriquer et réaliser des images animées.
Travailler la préhension fine, la méticulosité et la précision du geste.
MATÉRIEL
Grande boîte en carton.
Pastels
Peintures diverses.
Ciseaux.
Colle.
Caméscope sur pied, avec télécommande.
OEUVRE LIÉE
Le film Opéra imaginaire : le film d’animation réalisé sur un extrait musical de l’opéra Lakmé de Léo Delibes
DÉROULEMENT
Avant la séance : mettre en place un travail relatif :
en géographie, aux climats et à la végétation dans le monde ; rechercher, en bibliothèque, des illustrations de la végétation ;
en maîtrise de la langue, au lexique géographique (oasis, toundra, forêt de conifères, bocage, etc. .) ;
en littérature, à la lecture de textes mettant en jeu la jungle (par exemple les textes de l’anglais Rudyard Kipling)
1) Visionner le film d’animation « Opéra imaginaire », en particulier le film illustrant un extrait de l’opéra de Léo Delibes « Lakmé ». Solliciter l’imagination des enfants pour rédiger le scénario d’un film d’animation sur le thème du jardin.
2) Rédiger un scénario de film d’animation mettant en jeu des animaux de la jungle. Imaginer un jeu de cache-cache entre animaux. Rédiger les dialogues. Organiser les différentes scènes.
3) Construire le décor. Dessiner, peindre, colorier avec des teintes vives. Des fentes sont pratiquées dans les endroits où les animaux doivent se cacher. 4) Les animaux de l’histoire sont figurés par leur seule tête, le reste du corps étant supposé caché dans la végétation.
RÉALISATION
Le caméscope est suspendu verticalement et relié à un écran de contrôle. Faire une mise au point manuelle ; délimiter au sol, par du ruban adhésif, le champ de la caméra, et fixer le décor éclairé par des halogènes d’appoint.
Lancer l’action : chaque animal est manipulé par un élève. Celui-ci déplace sa figurine selon une trajectoire préétablie d’environ 3 à 5 mm. Quand le déplacement est effectif, on déclenche un enregistrement de 12 images (soit une seconde). On procède à un nouveau déplacement, puis à un nouvel enregistrement, et ainsi de suite dans l’ordre défini par le scénario. En insérant la figurine dans la fente prévue pour elle, on crée l’illusion de sa disparition progressive dans le décor.
Quand le film est terminé, on le passe à l’écran et on enregistre sur magnétophone les voix des « récitants » qui disent leur texte en respectant la vitesse des images, afin de pouvoir faire une postsynchronisation.
PROLONGEMENTS
Varier les paysages, en changeant de décor (autres saisons, autres moments dans la journée, autre faune …).
ÉVALUATION
Elle portera sur la capacité des enfants à
s’intéresser à la lecture d’un film d’animation,
en restituer le processus,
s’intéresser à l’opéra.
Allain Pibouleau Maître -Ressources Vidéo Circonscription de Mantes-laJolie Yvelines Aline Rutily, conseillère pédagogique arts visuels, Yvelines